Quel que soit leur coût, des dispositions ont été prises pour que l’Algérie figure parmi les premiers pays à acquérir des vaccins ayant démontré leur efficacité de prévention contre une contamination au Covid-19, a assuré, mardi, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid.
S’exprimant à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, il signale que des contacts ont été établis avec les pays dont les travaux destinés à élaborer des tels vaccins se sont révélés prometteurs, citant en cela la Russie, laquelle a testé le sien avec succès sur des militaires volontaires lesquels, après une quarantaine de jours, ont développé des anticorps, preuve de l’efficacité de celui-ci.
Il indique, cependant, que ce vaccin ne commencera à être produit en quantité, qu’à partir du mois de septembre et qu’il ne commencera à être commercialisé qu’à partir du mois d’octobre, voire, vers la fin de cette année.
Le ministre indique, par ailleurs, que le président chinois, dont le pays se trouve à un stade avancé d’élaboration d’un vaccin contre le coronavirus, a fait savoir que l’Algérie sera parmi les premiers Etats à en être approvisionnée.
Il confirme, par ailleurs, que cette dernière est en train d’entamer un processus de « déconfinement partiel », tout en restant vigilante. Si, prévient-il, les mesures de précaution ne sont pas respectées, « rien n’empêche de reconfiner à nouveau ».
Il observe, en outre, que le pays vient de subir sa seconde phase de contamination au virus, puisque, explique-t-il, des 200 cas diagnostiqués positifs au début de l’apparition de la pandémie,
« nous avons frôlé les 700 cas, entraînant une saturation du nombre de lits et “quelques ennuis d’OXYGÈNE”. Mais depuis, assure-t-il, nous avons constaté que les chiffres baissent, “qu’il y a moins de sujets atteints et moins de décès”.