Quoique l’on dise d’elle, quoique l’on fasse, cette femme reste un modèle de femme battante. On l’appelle la dame de fer. Un sobriquet que certains intimes aiment coller à cette présidente de l’association pour la promotion et l’insertion des jeunes (APIJ Annaba ) sans qu’elle s’en offusque pour autant. Elle sait manier le verbe, comme elle sait conquérir les cœurs.
Elle, c’est la plus connue des nombreuses présidentes d’associations à caractère non lucratif qui l’ont cotoyée ou avoir eu à la solliciter. Melle Chahra Gouasmia est cette femme dévouée à la cause des jeunes. ’’La brave’’, c’est comme cela que la surnomment les simples citoyens qui l’ont connue lors des dizaines de manifestations nationales et locales qu’elle organisa. « Melle Gouasmia Chahrazed n’est pas comme ces femmes qui posent devant les caméras et qu’on trouve seulement dans la cour des officiels. « Elle est constamment présente avec nous, au détriment de son travail. Elle perd beaucoup plus en essayant de régler nos problèmes qu’elle n’en gagne de par sa position». Nous a affirmé un des citoyens qui a fait l’objet de marginalisation et qu’elle a aidé à se procurer un emploi au sein d’une entreprise publique. Un autre nous a fait savoir qu’elle a été à l’origine de sa réussite « Elle m’a soutenue dans ma stabilité. Elle m’a aidé à user de mon droit au logement et pour moi c’est ma plus grande réussite. Mes enfants sont au chaud, à l’abri de tout danger et je n’ai qu’à remercier Dieu et Melle Chahra. Je l’ai vraiment trouvée à mes cotés. » Nous a fait savoir notre interlocuteur que nous avions rencontré lors de notre reportage. Pour ce qui nous concerne notre choix s’est porté sur elle du fait que son nom revenait à chaque fois dans des discussions qu’entretenaient certaines personnes avec nous. Nous nous sommes donc intéressés au sujet qui sera certainement à l’origine d’une rubrique dans notre quotidien et qui sera dédiée aux véritables représentants du peuple à tous les niveaux qu’ils soient. Sur le plan relationnel, Melle Chahra entretient, du mieux qu’elle peut, un contact permanent avec ses électeurs, car elle est aussi membre de l’assemblée populaire communale d’Annaba et présidente d’une commission. Il faut dire aussi que de par ses activités, notre élue crée chez certains adversaires une sorte d’animosité, mais dans leur fort intérieur, ils reconnaissent en elle une certaine bravoure et un savoir faire, car en société, il faut s’attendre à tout. La femme que nous avions rencontrée sur le pas de la porte de son bureau, nous a accueillie à bras ouverts malgré qu’elle s’apprêtait à quitter les lieux après une journée marathon harassante qu’elle avait passée à recevoir des gens. Elle nous a, au cours de la discussion, laissé entrevoir en elle, une femme d’exception qui sait allier responsabilités familiale, professionnelle et sociétale. Son statut de femme militante au modèle incontesté et incontestable, de femme volontaire impose pour ses pairs un respect indéfectible. Ce qui ne l’a jamais astreint à une quelconque fuite de responsabilité.
Elle était déjà très jeune quand l’idée lui parcourait l’esprit de devenir un jour utile pour ses concitoyens, d’où son choix d’adhérer à une association caritative.
Un choix qui provoque en elle un plaisir immense de voir ses gestes aboutir à la joie de citoyens auxquels elle en est utile. Sa venue à ce créneau et sa réussite elle l’a doit en partie à sa mere et à ce choix qui lui ont donné une notoriété sans pareille qui l’a projetée vers des aspirations dont elle a toujours rêvées. Elle est aujourd’hui fière d’avoir réussi là où beaucoup ont échoué. Sur le plan social, c’est une femme de cœur et prête à consacrer tout son temps au profit des œuvres de bienfaisance pour assister les nécessiteux. Comment est-elle venue à l’association ? Sa réponse était simple. Son rêve, était tout d’abord de devenir professeur car le métier lui plaisait beaucoup et convenait à son tempérament de femme combattante pour le droit des faibles à la formation. Une fois le reve réalisé, notre amie commençait à découvrir les faits de société et les misères qu’endurent de nombreuses personnes sous différents angles. L’idée de faire un pas vers la politique l’a poussée à adhérer aux rangs du FLN et de là, le chemin s’est tracé de lui-même. Sa première grande expérience au dela de ses activités au sein de l’association était lors des municipales de 2017. Et c’est le succès. Elle est élue avec succès.
« De par mon métier ma réputation au sein de la société, l’idée m’est venue de me porter candidate aux municipales pour la première fois en 2012 avec le soutien de ma famille. Pour cette première expérience, j’ai pu réaliser mon rêve.» Nous l’a-t-elle fait savoir avec fierté.
De son premier mandat, Melle Gouasmia estime avoir réalisé un bilan très positif à ses yeux. Ce résultat, elle le doit à sa présence permanente aux côtés des citoyens lors des opérations de formation et d’insertion des jeunes. Aujourd’hui, en tant qu’élue et présidente de l’APIJ, elle se dit avoir eu l’occasion de soulever des problèmes liés aux préoccupations des citoyens, en lançant plusieurs actions humanitaire. Son bilan est élogieux et incontesté au sein du mouvement associatif local et national. Ainsi à travers ses multiples actions, elle a pu former plus de 15000 jeunes des deux sexes dans différents métiers à savoir ; la coiffure, l’esthétique, les arts culinaires, la patisserie, la couture, la peinture sur soie, la peinture sur tous supports, la cuisine, l’apiculture, la photo etc… Concernant les métiers de chantier l’association a pu former des centaines de jeunes dans les métiers de placo-platre, la peinture décorative… A travers tous les métiers énoncés, Melle Gouasmia nous a fait savoir qu’elle a pu insérer dans le cadre des dispositifs de l’Etat quelque 4800 jeunes entre 1992 et 2008 qui occupent actuellement des emplois permanents. 8000 autres sont actuellement employés dans le cadre des dispositifs de l’Etat. « Nous avons assisté 1700 jeunes qui ont créé leurs propres entreprises et 5000 autres ont bénéficié de cartes artisanats et activent à leurs comptes. En plus de cela nous avons aidé 6000 jeunes à des activités à domicile. Notre bilan est à la disposition de qui veut s’en enquérir. Nous travaillons dans la transparence totale et en collaboration avec les institutions de l’Etat ». Nous a fait savoir notre interlocutrice. Concernant les événements et activités publiques, Melle Gouasmia nous a fait savoir, bilan à l’appui qu’elle a organisé, en collaboration avec les adhérents de l’association, de grandioses festivités durant lesquelles elle a procédé à un premier mariage collectif qui a concerné 275 couples au niveau du stade Akid Chabou à Annaba, 217 couples au niveau de Hotel Mimosa Palace en plus de nombreux mariages individuels auxquels l’APIJ a pu prendre en charge totalement les frais occasionnés à cet effet. Toutes ces actions ont été menées grâce à des donateurs anonymes qui ont semé la joie dans des milliers de foyers. Ces mariages étaient pris en charge totalement et accompagnés de trousseaux desmariées et des équipements en électroménagers de leurs foyers en plus de chambres à coucher d’un certain style. » Nous a fait savoir Melle Gouasmia qui tient à remercier toutes celles et tout ceux qui lui ont prêté mains forte pour atteindre ces nobles objectifs.
« Nous avons, une permanence dans notre quartier général en plein centre de Beni M’haffeur au niveau de la maison de jeune de ce lieu qui nous permet de recevoir les citoyens pour essayer de régler leurs problèmes, que ce soit à titre personnel ou en tant qu’association. Ma présence avec le mouvement associatif dans les différents secteurs d’activités est une autre activité que je suis en train de développer à l’effet de sensibiliser les jeunes pour mieux les orienter vers différents projets devant les éloigner du phénomène de la harga qui est devenue une préoccupation nationale ». A-t-elle indiquée en ajoutant : « Mais ce qui nous préoccupe actuellement, c’est la promotion du tourisme en Algérie en particulier à Annaba qui demeure une destination touristique par excellence et notre objectif est de sensibiliser les opérateurs économiques à investir dans ce domaine aux fins de création de l’emploi pour ces nombreux jeunes oisifs.»