C’est Goldman Sachs qui l’affirme. Le baril de pétrole atteindra la barre de 65 dollars vers la fin de l’année 2021. Les prévisions de cet établissement financier américain ont toujours été justes. C’est une bonne nouvelle pour l’Algérie, certes pas dans l’immédiat, mais pour le moyen terme. En effet le ministre de l’énergie, Abdelmadjid Attar a souligné que pour que le pays renoue avec une croissance exponentielle il lui faudrait vendre son pétrole au prix de 60 dollars car a-t-il ajouté l économie du pays est encore dépendante financièrement des ressources financières dégagées par les exportations de ses hydrocarbures. La banque américaine prévoit une nette reprise de la croissance dès la découverte du vaccin anti covid 19 dont on prévoit la commercialisation vers le printemps de l’année prochaine. L’économie mondiale reprendra alors à la hausse car les pertes enregistrées au cours de la pandémie ont été catastrophiques. On mettra les bouchées doubles pour rattraper le préjudice et le pétrole et le gaz naturel seront très sollicités. La demande sera tellement forte que l’offre n’arrivera probablement pas à satisfaire d’où la montée en puissance des prix du baril de pétrole dont les prix du gaz y sont indexés. C’est le moment pour l’Algérie de se tenir prête en mettant d’abord dans les plus brefs délais les textes d’application de la nouvelle loi sur les hydrocarbures votée fin 2019 et engager la restructuration de la société nationale Sonatrach en la ramenant à son métier de base, comme le suggère le ministre de l’énergie qui a engagé la réflexion à ce sujet. Durant donc des mois la vente de nos hydrocarbures continuera d’être précaire mais comme on dit à chaque mal succède un bien car le dollar actuellement connait la plus forte baisse de son histoire. Cela est bien sur lié à la pandémie et à ses effets qui ont entraîné la récession aux Etats-Unis mais également à la forte baisse de ses exportations de pétrole de schiste, entraînant la fermeture de champs pétroliers pour liquider des stocks très élevés au niveau du marché intérieur américain. Lorsque la croissance reprendra à l’échelle planétaire le dollar retrouvera sa santé et redeviendra la monnaie de référence et cela profitera à l’Algérie dont le matelas de devises est constitué uniquement en dollars.