Victime d’un abus de pouvoir de la direction du commerce:
Un citoyen en appelle au wali d’Annaba

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La direction du commerce de la wilaya d’Annaba étonne de par ses agissements envers certains commerces, ciblés semble-t-il, du fait de la pression exercée sur eux. Dans notre cas il s’agit d’une décision abusive emprunte de ce que l’on peut qualifier de « Hogra », ce terme employé par de nombreux citoyens rencontrés sur le cours de la révolution.

Cette grogne si on la qualifie ainsi, est générée par une décision de la wilaya d’Annaba sur proposition de la direction du commerce notifiée par le deuxième arrondissement de police, (en entête la notification de police porte l’année 2020) sous le n° 88 signifiant au propriétaire d’un kiosque à tabacs situé sur le cours de la révolution, la fermeture durant quinze jours dudit commerce pour utilisation d’un espace publique sans autorisation préalable. L’espace en question (voir photo) n’est autre que la devanture du kiosque où sont posés sur quelques centimètres carrés deux présentoirs de journaux. Rien que ça. Une décision qui dévoile à non pas douter, ce terme très populaire à connotation très négative qui désigne le mépris affiché, tout d’abord  à l’administration elle-même cette ennemie du développement telle que l’a  qualifiée le Président de la République, par rapport à ce qui se passe ailleurs où des trottoirs entiers et de grands espaces, sont squattés par des intouchables, il n’y a qu’à voir ce qui se passe au niveau du cours de la révolution, de la rue Gambetta, de la rue Ben Badis, de la rue Émir Abdelkader rien qu’en ces lieux seulement, où des dizaines de commerces utilisent des espaces empêchant, sans s’inquiéter, les citoyens à se frayer un passage, en portant atteinte à leur libre circulation. À cette situation, la direction du commerce semble absente mais son dévolu n’est tombé que sur cet espace qui ne dérange personne, bien au contraire, sachant que partout dans le monde les journaux sont exposés devant les devantures des librairies et des bureaux de tabacs. À Annaba, les fonctionnaires au lieu de s’occuper de choses plus sérieuses, espérant qu’ils le fassent, s’attellent entre-temps à des futilités insignifiantes. Si ce cas rentre dans une vaste opération d’assainissement des devantures de magasins et de libération d’importants espaces à tous les niveaux, cela aurait été compréhensible et encore. Mais ce que l’on constate entre les directives du président de la république et ce qui se passe sur le terrain c’est la nuit et le jour. L’abus d’autorité est loin d’être battu et persiste. L’Algérie nouvelle qui devrait en finir avec ce genre de comportements en voit la persistance de ces actes injustifiés et injustifiables dans une ville où le droit est totalement bafoué, du fait que le propriétaire dudit commerce n’a auparavant, selon ses dires, reçu aucune mise en demeure pour régulariser une situation qui n’a d’ailleurs pas lieu d’être du fait qu’il s’agit de deux présentoirs facilement éjectables des lieux. Mais la chose a été autrement impliquant de fait toute une armada d’institutions à savoir la direction du commerce, la daïra d’Annaba, le secrétaire général de la wilaya, le DRAG, le chef de sureté de wilaya, le président de l’APC d’Annaba, sur injonction du wali pour… la mise à exécution d’une décision portant fermeture d’un kiosque à tabacs pour avoir posé deux minuscules présentoirs de journaux. C’est hilarant ! Cette décision n’est pas sans conséquences pour un petit commerce lui générant de grosses pertes de par ses engagements avec de nombreux abonnés de journaux et par ricochet porter atteinte à toute la presse locale et nationale par une mévente de journaux durant 15 jours. Une décision qui, aux yeux de son auteur semble se justifier, chose qui n’est pas du gout de tous les usagers de ce lieu auquel ils se sont habitués durant plusieurs décennies. Le wali d’Annaba, saura-t-il se saisir de cette minuscule affaire et rétablir le concerné dans ses droits ? Les jours qui suivent nous le diront, car sachant pertinemment que le chef de l’exécutif, s’il se confère au droit et à l’usage, ne saurait tolérer un tel abus de pouvoir tel que ressenti par celui que l’on peut qualifier de victime d’un abus de pouvoir de l’administration.Pour notre part nous avions tenté de nous rapprocher de la direction du commerce pour de plus amples informations, mais aucune de ses lignes téléphoniques ne semble recevoir nos appels.

 

 

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