Nous avons appris d’une source officielle, que le chef de la daïra de Guelma, en l’occurrence Chaabane Abdelaziz, a été limogé le mercredi 15 juin 2022 et démis de ses fonctions. Cette décision met fin ainsi à une situation catastrophique chaotique et de laisser-aller dans la gestion et le fonctionnement de cette daïra très importante du chef-lieu de la Wilaya. En effet, il faut dire que plusieurs secteurs stratégiques, sont très en retard, par rapport aux exigences des divers programmes de développement socio-économiques et culturels mis en place par la wilaya dans divers domaines. À savoir notamment : le logement social, la santé, l’état des routes, l’hygiène du milieu le cadre de vie des habitants, l’aménagement des cités, le fonctionnement de la commune et l’exécution des programmes communaux de développement (PCD), les divers dossiers de l’investissement privé, les infrastructures scolaires, le transport urbain, bref, le bilan est catastrophique et la liste est encore longue. Aussi la situation néfaste, ne pourrait évidemment perdurer ; car la population souffre de la bureaucratie et du grand retard dans tous les secteurs. Donc, cette sanction des hautes autorités, va permettre sans doute, changer les choses et les mauvaises habitudes. Souhaitons, que le nouveau responsable de cette structure administrative locale, saura relever tous les défis qu’ils l’attendent et rattraper aussi le grand retard qui a longtemps paralysé toute la dynamique de développement de la daïra de Guelma. Il est important de signaler que le limogeage de ce commis de l’état, qui a failli à sa mission, a été accueilli avec un grand soulagement et une grande satisfaction par l’ensemble de la société civile de Guelma, qui espère, servira de leçon aux autres responsables locaux qui eux aussi accusent un grand retard dans la mission qui leur y confiée, notamment celui de la direction du logement, des travaux publics, de l’urbanisme et de l’OPGI. Notons à ce titre que ces responsables, ignorent que l’heure du sérieux, de rigueur, de la discipline et de l’abnégation est arrivée avec le nouveau régime présidentiel. Donc, gare aux responsables faignants, inconscients et non- chalands. Pour finir cet article de presse, déclarant que le dossier de logements sociaux à Guelma, le grand retard dans l’exécution des PCD, la dégradation alarmante de l’hygiène, de l’environnement et du cadre de vie général de la cité, a fait débordé la colère des pouvoirs publics, qui ont pris cette décision très sage, très significative et très justifiée, car il faut le dire que ce responsable défaillant, s’est considéré comme étant en dehors de toutes ses obligations. Enfin et pour conclure cet épisode regrettable, il est utile de rappeler encore une fois de plus, que ce chef de Daïra sanctionné, ne s’ait jamais acquitté convenablement de ces prérogatives, de ses obligations professionnelles et aussi morales, et qu’il était loin des réalités des services. Il ne soucie guère du rôle majeur que doit jouer le chef de Daïra en tant que partie prenante de la politique du gouvernement, il se sentait en villégiature à Guelma, attendant paisiblement sa retraite. Il ne recevait pas les citoyens pour écouter leurs doléances, la presse non plus n’a jamais eu l’occasion de le contacter. Bref, c’est le mutisme et l’immobilisme pratiquement de 3 années, ce qui a coûté très cher au développement socio-économique de notre Daïra. Heureusement que cette sanction, est venue à point nommé, afin de donner un nouveau souffle à la dynamique locale et du coup, faire sortir la vile de son isolement et de sa léthargie.