Relève politique:
Qui seront les nouveaux remplaçants des anciens ?

0
190

L’élection présidentielle est prévue en 2024, autrement dit dans un peu plus d’un an. Les Algériens devront élire leur président pour une durée de cinq ans. Il est fort possible que le président sortant, en l’occurrence, Abdelmadjid Tebboune se représente pour achever un travail remarquable au demeurant qu’il a accompli durant ces quatre dernières années, mais qui sera ou seront les challengers ?

 Cependant comme l’usage ou la tradition institutionnelle l’exige il faut que cette élection présidentielle consacre la pluralité politique, en d’autres termes il faut qu’il y ait plusieurs candidats en lice, bien que la constitution ne l’exige pas mais cela ne se fait pas s’il n’ y a qu’un seul candidat qui se présente., cela donne l’impression d’un déjà vu et connu par les citoyens de ce pays qui au cours de la décennie soixante dix et quatre vingt élisaient un seul et unique candidat (Boumediene et Chadli). Une époque révolue dont les Algériens ne veulent plus en entendre parler car elle avait présenté l’Algérie comme un pays non démocratique, ce qui, entre parenthèse reflétait la réalité. Après les évènements téléguidés d’octobre 1988 et le référendum qui s’ensuivit consacrant le pluralisme politique en Algérie, des hommes politiques faisant partie de la nomenklatura qui dirigea le pays juste après son accession à la souveraineté nationale sortirent de l’ombre et se mirent à découvert. Ils étaient porteurs de projets politiques différents de celui qu’ils avaient soutenu durant des années et qui était celui du parti unique représenté par le FLN. D’autres personnalités qui n’étaient pas bien vus par les ex dirigeants du pouvoir exécutif et de son appareil politique qui n’en faisaient qu’un, se sont, eux aussi fait connaitre de la population, qui découvrit alors des hommes de la trempe de Hachémi Chérif, un ancien membre de l’ALN  mais qui après l’indépendance n’était plus en odeur de sainteté parmi ceux qui se sont accaparés du pouvoir après 1962.  Il y avait aussi deux grandes icones de la révolution de Novembre Hocine Ait Ahmed et Ahmed Benbella, deux hommes politiques au parcours différent mais patriotes jusqu’au bout des ongles. La  première icone avait choisi l’exil en Suisse mais avait créé dans la clandestinité un parti politique le FFS  qu’il dirigeait de  Genève  mais qu’il réussit à lui donner une stature internationale car ce parti avait intégré l’internationale socialiste qui regroupait tous les partis de la social démocratie européenne. La seconde icône (Ahmed Benbella) élu premier président de la république fut renversé au bout de trois ans d’exercice du pouvoir et placé en résidence surveillée pendant 19 ans. Après 1989  tous les hommes politiques qu’on connaissait et ceux qu’on ne connaissait que partiellement  ou pas du tout comme c’était le cas d’un psychiatre qui se convertit en politique en créant un parti d’essence laïque et dont les fondements sont identitaires le RCD de Saïd Sadi. L’Algérie se réveille  avec un paysage politique qu’elle ne connaissait pas et elle voulait en tirer le meilleur des profits mais malheureusement et comme c’est toujours le cas de tout pays qui a connu un enfermement sur soi même et une pensée politique unique, interdisant toute contradiction aussi minime qu’elle soit, les dérapages surgissent de partout les uns menant aux extrêmes. C’est ainsi qu’une idéologie que les Algériens ne connaissaient aucunement, abreuvés qu’ils étaient par une pensée socialiste qui n’accordait aucune place à la religiosité  commença dès le milieu des années 80 à séduire certains milieux de la société algérienne principalement des commerçants lesquels  au cours de leurs nombreux  voyages mi religieux mi trabendistes  en Arabie saoudite se prirent à aimer les prêches incendiaires d’imams salafistes dont le royaume saoudien était le berceau. C’est ainsi que l’embryon de l’islamisme politique a été importé et qu’il trouva des oreilles attentives en Algérie. C’est alors que naquit la Daawa islamya qui donnera naissance aux courants islamistes en Algérie, les uns se présentant comme modérés,  les autres comme radicaux comme l’ex FIS. Un autre courant bien que minoritaire s’immisça dans le mouvement. Son appartenance est égyptienne dont le fondateur n’est autre que Hassan El Banna. Le représentant de la tendance algérienne de ce mouvement est quant à lui un certain Mahfoud  Nahnah.

Un  parcours long et rempli d’embûches

Le pluralisme politique a fait son apprentissage en Algérie après 37 ans d’hibernation de toute pensée autre que celle d’un seul parti–Etat.  Il était loin d’être prêt à consacrer l’alternance. La pléiade de formations politiques surgissant du vide qui existait auparavant n’était pas à proprement parler militante mais initiée par des leaders animés d’ambition de pouvoir. C’est cette saga que nous livrons au lecteur pour qu’il comprenne ce qui nous est arrivé, ce qui nous arrive et ce que sera notre futur politique

Dans l’effervescence de cette animation politique qui n’avait pas de précédent des hommes comme Noureddine Boukrouh, politologue et  essayiste,  Saïd Sadi psychanalyste de profession  aidé en cela par une ambition politique personnelle qu’il conjugua pour en faire un profilage politique descriptif de la société et de tous ceux qu’ils considère comme étant des éléments rétrogrades, selon son propre point de vue, Mahfoud Nahnah formé en sciences religieuses mais avant tout un militant politique d’un mouvement qui n’avait jamais eu de racines propres en Algérie ,s’agissant des Frères musulmans, Abdallah Djaballah,  un provincial inconnu  des syndicats estudiantins islamises qui pullulaient dans les universités du pays mais dont les connaissances juridiques fortement ancrées  dans la législation islamique  ont fini par le distinguer et lui donner une certaine audience. Il fait  ainsi une entrée d’abord timide  dans le paysage politique nouveau et  réussit progressivement  à recruter  un noyau  militant dont il devint  chef incontesté. Cependant en face de tous ces  nouveaux leaders politiques se trouve une nébuleuse, une fratrie, plus proche d’une secte que d’un parti politique tel que défini dans la constitution de 1989, c’est le FIS  dont les dirigeants les plus connus et au nombre de deux, sont Abassi Madani et Ali Belhadj. Le premier est un transfuge du FLN  dont il a été un militant convaincu pendant des années et  avait même  été élu  membre d’une APW, Abassi  était connu pour ses aptitudes oratoires.  Un homme agissant dans l’ombre de cette organisation sectaire le remarqua et l’invita à faire partie du staff dirigeant de cette nébuleuse théocratique et  lui donna pour instruction de faire de celle–ci en apparence mais seulement en apparence  un parti politique légal faisant semblant de jouer le jeu démocratique le temps qu’il faudra pour emporter les élections incessamment prévues. C’est ainsi que le Front islamique du salut fit son entrée dans le monde politique et cette entrée a été  tout simplement fracassante. En fait  cette nouvelle formation politique n’avait pour seule et unique mission de prétendre  jouer le jeu démocratique car en réalité  elle se servait de celui–ci pour  mettre fin au régime républicain institué par la déclaration du premier novembre 1954. Son ambition affichée secrètement par ses membres et ils étaient nombreux consistait  à  remplacer ce régime  par une confrérie politico–religieuse ayant pour constitution la Charia, une charia revue et corrigée selon les normes wahhabites existantes en Arabie saoudite.  Les premières élections qui ont eu lieu après la promulgation de la constitution de 1989  ont été locales. Manifestement elles ont été démocratiques et ont été saluées comme telles par une grande partie du monde libre. Ces élections locales ont permis au FIS d’obtenir une victoire écrasante sur tous ses adversaires et en premier le FLN. Ce changement imprévu mais prévisible va donner un aperçu sur ce que seront les changements conçus par cette nouvelle force politique. Ainsi les  Mairies devinrent du jour au lendemain des forteresses de la nébuleuse FIS. Sur les frontons des hôtels de ville l’inscription républicaine «Par le peuple et pour le peuple» a aussitôt été remplacée par «Baladya islamya» et le fonctionnement administratif de ces bases populaires de la république prit une  dimension spirituelle ou plus précisément fanatique. La propagande «fissiste» était légalement consacrée par les mairies et la plus visible d’entre elle consistait en la distribution de repas gratuits aux nécessiteux  deux fois par jour mais aussi par la création de marchés de proximité installés dans les quartiers populaires qui vendaient à perte des viandes, légumes et fruits, cette perte était compensée par des dons issus d’Arabie saoudite et des principautés du golfe. Parallèlement à cette prodigalité prodigieuse  on distribuait des sacs de semoule à toutes les familles habitant les quartiers populaires. Devant un tel étalage de générosité tout ce que disaient les autres partis politiques ne passait plus et devenait inaudible. Seule  la propagande du FIS  et de ses actions philanthropiques avaient droit de cité dans tout le pays. Or on était justement en train de préparer les  prochaines élections, celles législatives devaient précéder l’élection présidentielle mais le FIS  voulait anticiper celle–ci  car il était certain qu’il l’emporterait, ce que le pouvoir dirigé à l’époque par le président Chadli  refusait catégoriquement. La nébuleuse islamiste radicale passa alors à l’offensive en organisant quotidiennement et méthodiquement des manifestations de rues, obligeant le gouvernement à décréter l’état de siège et de procéder à l’arrestation des deux dirigeants emblématiques de ce parti politique qu’étaient Abassi Madani et  Ali Belhadj , provoquant une crise politique majeure qui força le chef du gouvernement de l’époque, en l’occurrence Mouloud Hamrouche à démissionner. Il est aussitôt remplacé par Sid Ahmed Ghozali, une personnalité appréciée pour son intégrité morale mais aussi pour son attachement aux valeurs de la République.

La  politisation de la société

La décennie soixante dix  a été révélatrice de la transformation de la société algérienne. Une société emmitouflée  durant 13 ans par une pensée politique avant-gardiste qui donna naissance à trois mouvements qui se mirent à se disputer le leadership.  Deux d’entre eux se prévalaient du marxisme léninisme, l’un aligné sur celui de Moscou, l’autre sur celui de  Pékin. Le troisième mouvement qui tarda à se constituer était  quant à lui, farouchement conservateur.

 Le renversement du pouvoir benbelliste en juin 1965 par le colonel Boumediene  alors ministre de la défense et chef suprême de l’armée était motivé par une approche diamétralement différente de ce que devait être l’Algérie. Après trois ans  d’exercice très personnalisé du pouvoir par Ahmed Benbella, lequel, rappelons–le n’aurait jamais été élu premier président de la république sans l’accord du colonel Boumediene. Ce dernier  observait attentivement et patiemment  une par une les dérives de ce président qui pratiquait une politique populiste qui était en train de ruiner le pays en appliquant des modes de gestion économiques que les Algériens ne connaissaient aucunement. Ainsi tantôt on expérimentait le modèle autogestionnaire calqué sur la Yougoslavie de Tito, tantôt on s’essayait au modèle cubain de Fidel Castro. Un mélange des genres qui se répercutait dans l’enseignement supérieur, réduit à l’époque par la seule université d’Alger et  les deux annexes universitaires d’Oran et de Constantine. Les étudiants de l’époque peu nombreux étaient représentés par un syndicat l’UNEA  dont les dirigeants appartenaient tous à la gauche (proche de Moscou) et l’ultra gauche  (maoïste). Ces deux courants avaient la faveur de Benbella, ils se rendaient souvent à la présidence pour un oui ou pour un non et débattaient avec le président de la république de ce que devait être l’Algérie. Ce syndicat estudiantin a vite été rejoint par l’UGTA un syndicat révolutionnaire né en 1956  en pleine guerre d’Algérie.  Le sens de l’existence de ce syndicat n’était bien sur plus le même car il était question de défendre la politique de gauche et d’extrême gauche initiée par le président de la république et les syndicalistes nommés par le pouvoir devaient être tous des militants de ces deux tendances.  Imbu par une popularité fabriquée de toutes pièces par son entourage immédiat, ce premier président de la république pensa que le moment était venu de se débarrasser de tous les ministres de son gouvernement qui ne partageaient pas son point de vue, deux d’entre eux étaient particulièrement visés, le premier était Abdelaziz Bouteflika, ce très jeune ministre des affaires étrangères qui venait de remplacer Mohamed Khemisti  mort dans des circonstances qui n’ont pas  été jusqu’à ce  jour élucidées, le second fortement pressenti était le ministre de la défense lui-même. En fait Benbella voulait se débarrasser de l’armée dont il considérait qu’elle freinait ses ambitions personnelles. Il voulait remplacer la prépondérance de celle–ci sur le pouvoir civil que lui incarnait une milice politisée qui dépendait de lui et de son entourage immédiat. C’était la limite qu’il ne fallait en aucun cas franchir et le colonel Boumediene passa alors à l’action en informant préalablement tous les officiers supérieurs au rang de colonels qui dépendaient de lui de se tenir prêt pour en finir avec ce président qui ambitionnait de devenir un potentat comme il en existait à l’époque en Afrique, en Asie et en Amérique du sud. La parenthèse Benbella fermée, le nouveau pouvoir incarné par l’ex ministre de la défense s’institua en Conseil militaire dirigé par le colonel Boumediene. Cette instance ne pouvait durer éternellement car du point de vue de l’éthique politique elle était illégitime mais elle devait rester le temps qu’il faudra. L’innovation cependant c’était que cette instance appelée Conseil de la Révolution, n’était pas l’exécutif autrement dit le gouvernement. Celui–ci était à composante civile mais dirigé par le président du conseil de la révolution qui devient ainsi chef du gouvernement. Au cours des cinq premières années du nouveau pouvoir l’orientation politique qui devait diriger le pays devenait  plus claire. Tout le monde croyait au lendemain du renversement du pouvoir incarné par Benbella que la junte militaire qui prit sa place était de droite et qu’elle allait défendre les intérêts des nantis et détruire tous les acquis sociaux offerts par le régime benbelliste. Des observateurs  étrangers avaient même présenté le colonel Boumediene comme un Suharto de l’Algérie(Le général Suharto était celui qui renversa le président Soekarno en Indonésie). En fait toutes ces idées préconçues étaient fausses. En tout état de cause Boumediene lorsqu’il avait rejoint à partir du Caire où il résidait les maquis de l’ouest algérien en débarquant à Tanger avec une cargaison d’armes en provenance d’Egypte n’était pas un simple baroudeur ou un ancien soldat combattant de l’armée coloniale comme c’était le cas de Benbella, c’était avant tout un étudiant qui avait fait ses études secondaires au Lycée franco musulman de Constantine où il obtint son baccalauréat et qui rejoint plus tard le Caire pour s’inscrire à l’université El Azhar dont il interrompit les études pour se mettre à la disposition de la révolution algérienne dont la pépinière d’élites se trouvait en ce moment là dans la capitale égyptienne. Ce jeune colonel qui prit ensuite la tête de l’ALN en la réorganisant à partir de nouvelles recrues hors de la frontière est du pays avait des idées bien précises concernant le devenir de l’Algérie, une fois l’indépendance acquise; Issu d’un milieu pauvre il  connaissait la détresse de ses concitoyens d’origine paysanne qui constituaient les 80% de la population autochtone  vivant à l’époque coloniale. Pour lui seul un pouvoir politique égalitariste convenait au pays. Par égalitariste il entendait une redistribution de toutes les richesses que possède l’Algérie et pour lui de telles richesses ne devaient pas appartenir à des individus mais à l’Etat, incarnation de la souveraineté nationale. Pour Boumediene le patron qui employait les Algériens et leur procurait des revenus décents c’est l’Etat  et exclusivement lui. En  quelque sorte c’est une définition du socialisme sans la dictature du prolétariat. En réalité Boumediene incarnait la quintessence du capitalisme d’Etat.

Il y a un grand vide à combler

 Les ténors de la politique que les Algériens ont connus, vus et entendus ont pratiquement disparu du paysage politique.  Il  reste certes quelques survivants du monde.

Sauf que le cercle des personnalités politiques de premier plan n’a fait que se réduire. Le SG  du FLN  est un illustre inconnu, l’ex leader du RND  qui s’était présenté à l’élection présidentielle de 2019  a quitté la politique et s’adonne à l’écriture. Bengrina quant à lui  ne pratique pas la politique de la chaise vide et saisit toute opportunité qui s’ouvre à lui pour intervenir à coups de déclarations qui concernent beaucoup plus la politique extérieure de l’Algérie où il soutient sans réserve toutes les positions officielles exprimées en prenant soin d’ y ajouter quelque zèle. La politique intérieure surtout celle axée sur l’économie dépasse ce chef de parti qui se contente souvent de faire des commentaires n’ayant aucun lien avec l’essentiel. Le FFS  quant à lui reste encore divisé entre ceux qui veulent instaurer une opposition mesurée aux circonstances en acceptant ce qui semble être positif pour le pays et ceux qui maintiennent la ligne dure, celle qui ne transige pas avec les grands principes de la démocratie et de l’Etat de droit. L’émergence d’un leader de la trempe du défunt  Zaim n’est pas pour demain. Le RCD  disloqué depuis la pirouette politique de son fondateur Saïd Sadi  qui céda la présidence du parti pour jouer le rôle d’un donneur de leçons ne reflétant que ses opinions personnelles, voulant peut -être ressembler à un certain Jean Luc Mélenchon car comme le français  Sadi est un tribun hors pair à la différence toutefois et celle–ci est loin d’être négligeable c’est que Mélenchon s’exprime dans la langue que tous les français parlent et comprennent . Saïd Sadi quant à lui s’exprime en français mais pour une élite francophone et on sait que celle–ci se réduit chaque jour comme une peau de chagrin. Sa méconnaissance de l’arabe  a toujours été un handicap sérieux pour l’ex leader du RCD.  Que reste-t-il  de l’ancien sérail politique qui vaille la peine qu’on en parle encore aujourd’hui ? Apparemment pas grand-chose: Ali Benflis?  C’est fini et il l’a annoncé lui-même avec un grand dépit lorsqu’il constata sa défaite lors de l’élection présidentielle précédente où il découvrit avec stupéfaction qu’un Bengrina avait emporté plus de voix que lui, ancien premier ministre et adversaire  sans compromission d’Abdelaziz Bouteflika dont il se mesura par ailleurs lors d’une autre élection antérieure à celle de 2019.  Louisa Hanoune alors?  Que peut–elle dire de plus que ce qui a été dit par elle et par tous ceux qui faisaient partie de l’opposition à Bouteflika et à sa majorité. Sa proximité à un certain moment avec ceux que le défunt Gaid Salah considérait comme des complotistes en employant le fameux terme «Içaba» lui ôta toute hauteur de vue et le parti qu’elle dirigeait lui a définitivement tourné le dos. On a failli oublier Abdallah Djaballah qui s’est fait court-circuiter à maintes reprises souvent par ses proches ou ceux qu’il avait formés. Depuis l’élection de Tebboune à la tête du pays ce leader islamiste ne trouve plus le moindre mot justifiant de manière ou d’une autre toute réprobation. Il y a aujourd’hui un constat et celui–ci est sans appel. Il tourne autour d’une question et c’est celle –ci: Qui sera en mesure de se présenter l’année prochaine, date prévue pour l’élection présidentielle  pour  une période de cinq ans?  Bien sur tout le monde pense au président sortant qui a le droit de se présenter une seconde et dernière fois. Mais est –ce qu’il le voudra? Désirera t-il parachever son objectif d’une Algérie nouvelle ou renoncera t-il préférant laisser le meilleur souvenir de son passage à la tête de ce pays? Mais dans ce cas  qui en dehors de lui sera en capacité de lui succéder sans avoir en lui ce charisme qui donne la stature à un chef d’Etat digne de ce nom ?

 

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici