Dessalement de l’eau de mer :Réalisation de plus de 50% des cinq nouvelles stations

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 Le président-directeur général (PDG) de la Compagnie algérienne de l’énergie (AEC), Mohamed Boutabba, a affirmé, lundi à Alger, que le projet complémentaire relatif à la réalisation de cinq stations de dessalement de l’eau de mer dans cinq wilayas côtières, avec une capacité de production de 300.000 m3/jour chacune, enregistrait un taux d’avancement de plus de 50%.

Invité de la Chaîne 1 de la Radio algérienne, M. Boutabba a fait savoir que la mise en exploitation des cinq stations, prévue pour décembre 2024, dans les wilayas d’Oran, Tipasa, Boumerdes, Béjaia et El Tarf, connaissait un taux d’avancement important, notamment la station de Fouka à Tipasa qui a atteint 60%, tandis que le taux oscille pour les autres stations entre 52 et 54%.

« Avec la mise en service de ces cinq stations, la capacité totale de dessalement de l’eau de mer passera de 18% actuellement à 42% », a-t-il ajouté.

Il a, en outre, cité un autre programme en cours d’étude, relatif à la réalisation de six stations de dessalement de l’eau de mer visant à renforcer l’alimentation en eau potable (AEP), pour atteindre un taux de dessalement de 60%, outre un projet en cours d’étude relatif à la réalisation de stations mobiles de dessalement, avec une capacité de production allant entre 2.500 et 2.700 m3/jour.

A ce titre, M. Boutabba a estimé que le dessalement de l’eau de mer était «une solution essentielle » pour faire face au stress hydrique, ajoutant que dès l’entrée en production de ces stations, les besoins nationaux en eau potable seront assurés grâce au dessalement.

Selon l’intervenant, «l’AEC a choisi des entreprises algériennes pour assurer les équipements locaux à hauteur de 100%, relevant que le taux d’intégration nationale dans la réalisation de ces stations a atteint 30% à 40%.

Affirmant que le domaine du dessalement de l’eau de mer est «prometteur», le même responsable a appelé à l’importance de faciliter l’accès des entreprises et des investisseurs dans ce domaine, en vue de le booster davantage.

M. Boutabba a mis l’accent, à cette occasion, sur l’importance de la formation dans le domaine de l’investissement dans le dessalement de l’eau de mer, à travers l’introduction de normes et de modules scientifiques en matière de techniques de pointe et de formations pratiques, avec l’application de ces normes dans les universités algériennes, en coordination avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et dans les centres de formation, en coordination avec le ministère de l’Enseignement et de la Formation professionnels.

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