Ce qui semble être un bourbier à Ghaza: Le Maroc ne peut plus compter sur Israël

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 Le Makhzen pensait que les sionistes avec lesquels il s’entend bien allaient renforcer l’aide militaire promise pour équilibrer les forces marocaines avec celles de leur voisin l’Algérie, devenue pour Rabat  son principal ennemi. Avec ce qui est en train de se passer depuis quelques jours dans l’enclave de Ghaza où le plus gros de l’armée sioniste est engagé une telle aide militaire promise au Maroc est déjà passée aux oubliettes.

Tout indique et ce sont les services de renseignement américains qui le disent que le commandement militaire et les troupes combattantes de Hamas se sont déplacés au nord du territoire de Ghaza. Cela veut dire qu’au sud là où se trouve précisément la ville de Rafah que Netanyahu veut raser parce qu’il croit que les combattants du mouvement palestinien s’y trouvent ainsi que leur chef Yahia Si Nouar entouré d’une centaines d’otages israéliens dont il se sert d’après le premier ministre sioniste , comme un bouclier de protection. Or les renseignements américains, les plus fiables du monde, disent tout à fait le contraire. Pour la CIA  qui dispose  malheureusement de relais parmi la population palestinienne les unités combattantes les plus aguerries et les mieux équipées ont déserté avant l’annonce de l’offensive israélienne d’attaquer Rafah cette localité en empruntant des tunnels jamais détectés par la soldatesque sioniste pourtant disposant d’une technologie hyper sophistiquée de détection. Cela prouve encore une fois que la branche armée du Hamas et son alliée le Djihad islamique sont toujours présents et manifestement indemnes du moins en ce qui concerne les troupes d’élite. L’état major de l’armée sioniste avait pompeusement déclaré qu’il avait éliminé au moins 14 000 combattants du Hamas.Les Américains en doutent et ont avancé  le chiffre de 10 000 et ajoutent–ils parmi  ces dix mille supposés «terroristes» tués, selon la terminologie  sioniste et occidentale servant à désigner le mouvement palestinien, cinq mille n’avaient aucune arme. En fait c’était des civils qui aidaient leurs frères combattants. Or l’état–major sioniste au début de la guerre déclarée contre le Hamas avait  souligné l’importance de la force militaire palestinienne l’estimant à 25000 combattants. Donc logiquement et si on tient pour vrai ce qu’avaient annoncé les militaires sionistes  il y aurait au bas mot plus de quinze mille combattants qui seraient éparpillés dans la nature, sans que l’ennemi sioniste ne sache où ils se trouvent précisément. Tout cela pour dire qu’Israël est embourbé dans cette enclave palestinienne dont la superficie est de 40 kilomètres carrés. Un très maigre résultat qui  fait aujourd’hui réfléchir sérieusement les alliés inconditionnels de l’occupant sioniste de la Palestine aujourd’hui reconnue par 142 pays membre de l’organisation des nations unies. Israël est devenu un Etat paria, sauf pour le Maroc qui croit encore à sa position forte pour l’aider à déclarer la guerre à l’Algérie.Voilà à quoi est réduit le Maroc aujourd’hui. Enclin à devenir l’ami d’un Etat vomi par la majorité des habitants du globe. Le plus drôle dans tout cela c’est que ceux qui étaient considérés comme les inconditionnels du régime sioniste  sont en train de réviser leurs positions alors que ce pays du Maghreb arabe, faisant encore partie du monde arabe et qui prétend être le protecteur des musulmans grâce à une invraisemblable filiation avec le prophète de l’Islam s’est rangé contre ses frères les trahissant ignominieusement en se rapprochant de leur pire ennemi et celui de leur prophète. Cette répugnante poignée de main entre un ministre marocain et son homologue sioniste nous fait retourner dans le temps, quatorze siècles dans le passé, lorsque les Koraïchites et la coalition des tribus hérétiques avaient scellé un traité de défense commune avec les tribus juives installées à Khaibar  dans une oasis  non loin de Yathrib (Médine) dans le but de battre conjointement les troupes de l’islam conduite par le prophète (QSSL).  Le résultat de cette congratulation, nous le connaissons.

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