C’est un plébiscite pour le président sortant. En réalité il n’y a pas de surprise bien que l’ANIE ait prolongé un suspense qui n’en est pas un, en réalité. Toujours est-il qu’à 17 heures 16 de l’après–midi d’hier dimanche 8 septembre le président de l’ANIE a annoncé les premiers résultats de cette élection.
Ainsi M. Charfi a donné les chiffres suivants : Sur 22 millions d’électeurs inscrits il n’y a eu que 5 630 196 millions qui ont voté soit un pourcentage de 48, 3 % de participation à ce scrutin. C’est 10% de plus qu’en décembre 2019. Le pourcentage espéré de 60% n’a pas été atteint. Le pourcentage du vainqueur de cette élection présidentielle du 7 septembre est de 94,65% et il concerne le président sortant, en l’occurrence M. Abdelmadjid Tebboune. En fait il s’agit d’un véritable plébiscite. On est bien loin du résultat de l’élection de décembre 2019 où l’actuel président avait obtenu plus de 58% des voix. Ce pourcentage est –il pour autant étrange? Manifestement et de toute évidence non car les réalisations obtenues en simplement deux ans par Tebboune sont tout simplement stupéfiantes. En effet le pays qu’on connaissait n’est plus le même et cela se voit à travers les villes et villages. Le niveau de vie des gens s’est nettement amélioré même s’il existe des disparités flagrantes entre les catégories de la population. C’est il faut le reconnaitre la rançon du progrès. Certes il y a aujourd’hui une classe de nouveaux riches qui circulent en 4X4 et possèdent de somptueuses villas mais il ya aussi une classe moyenne dont les revenus ne sont nullement négligeables. La preuve des millions d’Algériens composant une telle classe possèdent leurs propres logements (AADL et LPP) Eux aussi circulent en voitures et se paient des vacances. Quant à ceux qu’on désigne comme les laissés pour compte en majorité des jeunes diplômés ou sans n’ayant pas trouvé le travail dont ils ont toujours rêvé ils arrivent toujours néanmoins à se débrouiller. Il n’ ya qu’à voir le nombre de deux roues qu’ils possèdent et leur look en matière d’habillage pour se persuader qu’ils ne sont pas si malheureux que ça. Tout cela est le résultat de la politique du président sortant qui a permis tout un train de mesures pour que chaque algérien ait sa chance de vivre une vie décente, loin de la misère et la pauvreté. Certes il reste beaucoup à faire pour rendre encore meilleure la vie de ces quarante millions d’Algériens; Le candidat Tebboune a promis que le PIB de l’Algérie atteindra dans les deux années à venir les 400 milliards de dollars, faisant de l’Algérie la première puissance économique du continent africain, de lutter contre cette inflation persistante en la ramenant de 11% actuels à 6% , de redresser la valeur de la monnaie nationale, d’augmenter le pouvoir d’achat par une revalorisation progressive et annuelle des salaires et pensions de retraite et la liste est longue. Comment dès lors s’étonner que 96% des électeurs qui sont allés voter le 7 septembre n’élisent pas un tel président ?