Mila :La mosquée d’Abou El-Mouhadjer Dinar bientôt restaurée

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La mosquée d’Abou El-Mouhadjer Dinar, connue par la mosquée  Sidi Ghanem, du Vieux Mila est en passe d’être restaurée et conservée aux générations futures. L’édifice religieux, bâti en l’an 659, est situé au cœur de l’ancienne ville de Mila et considéré comme la plus ancienne mosquée d’Algérie. Les travaux de restaurations pilotés par la direction de la Culture prendront fin en mars 2026. Ils sont exécuté par l’entreprise privée Ait El Djoudi MD Ouramtane, une entité spécialisée dans la restauration des bâtiments. Selon le maître d’ouvrage, ces travaux ambitionnent de préserver ce monument religieux du Moyen Age et à le conserver à la postérité. En effet, le secteur de la Culture a alloué une enveloppe financière de 13,9 milliards de centimes. Lancés en janvier 2024, les travaux de restauration de cet important bâtiment religieux ont atteint un taux d’exécution d’environ 30%. Selon un document descriptif de l’opération remis par la direction de la Culture à la presse, les travaux ont déjà atteint un taux d’avancement estimé à 30% à fin septembre en cours. Cette source précise, d’autre part, que la consommation des crédits est de l’ordre de  23%. S’agissant de la consistance physique des travaux, ils toucheront  la salle de prière, les murs, les poutres, les arcades et la toiture par l’emploi de matériaux susceptibles de rendre à l’ouvrage son aspect premier et son originalité. On prévoit, cependant, une touche de modernité pour le parterre de la salle de prière. Cet espace sera réalisé au moyen de matériaux transparents afin de permettre aux futurs visiteurs des lieux de voir et d’admirer les restes d’une église révélés par de récentes fouilles réalisées sur le site. Il y a lieu de rappeler que la phase de restauration a été précédée par la concrétisation d’une série de mesures d’urgence. Ces travaux dits d’urgence ont consisté à la reconstruction et/ou la réparation des pans de murs menaçant ruine, la réhabilitation des gouttières et du système de drainage des eaux de toiture, la stabilisation et le confortement de la structure par des étaiements placés à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment et la réparation du toit. Ces travaux, réalisés par l’entreprise privée Sebti Ryad, ont nécessité la mobilisation d’une enveloppe de plus de 11 millions de dinars. Le secteur a également alloué une enveloppe financière de 140 millions de dinars pour l’étude et le suivi du projet. Ces deux volets sont assurés par la Société Civile Professionnelle d’Architecture SCP- MINEDART, faut-il le mentionner.

 

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