La DMLA au cœur des préoccupations: Une session de formation pour les médias sur une maladie qui touche des millions

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Les maladies oculaires, souvent reléguées au second plan des préoccupations sanitaires, sont pourtant des enjeux de santé publique majeurs. C’est dans cette optique que les laboratoires Roche Algérie organisé ce mardi 8 octobre une session de formation pour les journalistes, dédiée à la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Cette maladie affecte une part significative de la population âgée et peut conduire à une perte sévère de la vision centrale. L’objectif de cette rencontre est clair : mieux informer les journalistes sur les enjeux de la DMLA afin de sensibiliser le grand public aux défis qu’elle représente, tant au niveau de la prévention que de la prise en charge. Deux experts renommés animeront cette session : le Pr Soraya Moaki Benani, chef du service d’ophtalmologie à l’hôpital Mustapha, et le Pr Djabour Mustapha, chef du service ophtalmologie au CHU de Bab El Oued. Le programme de la journée promet d’être riche en informations, avec un focus sur les symptômes, les facteurs de risque, les avancées médicales récentes et l’impact socio-économique de cette maladie.

Qu’est-ce que la DMLA ?

La DMLA est une pathologie oculaire qui touche principalement les personnes âgées. Elle se caractérise par une dégénérescence de la macula, partie centrale de la rétine, responsable de la vision fine des détails. Bien que la maladie n’entraîne pas la cécité totale, elle compromet gravement l’autonomie des patients, rendant difficile, voire impossible, des tâches quotidiennes comme lire, conduire ou reconnaître des visages.

Le Pr Soraya Moaki Benani, au cours de sa présentation de la DMLA, insistera sur l’importance du dépistage précoce et des signes avant-coureurs de la maladie. Elle expliquera comment les personnes à risque – notamment les personnes âgées, les diabétiques et celles ayant des antécédents familiaux – peuvent adopter des stratégies de prévention efficaces.

Les dernières avancées dans la prise en charge des patients

Au-delà du diagnostic, de nouvelles approches médicales et technologiques promettent d’améliorer la qualité de vie des patients atteints de DMLA. Des innovations en matière de suivi médical, ainsi que des méthodes de prévention ciblée, seront discutées lors de cette session. Le Pr Djabour Mustapha soulignera quant à lui l’impact socio-économique des maladies oculaires sur la société algérienne. La DMLA, comme d’autres pathologies oculaires, impose une lourde charge financière, non seulement pour les familles, mais aussi pour le système de santé national.

Le rôle des médias dans la sensibilisation à la santé oculaire

Au cours de l’atelier interactif qui suivra les présentations, les journalistes auront l’occasion de poser des questions aux experts et de discuter de la manière dont les médias peuvent jouer un rôle actif dans la sensibilisation du public à la DMLA et aux maladies oculaires en général. Les experts souhaitent inciter les professionnels des médias à engager des campagnes de prévention, notamment pour encourager le dépistage régulier des personnes à risque et informer sur les traitements disponibles. La DMLA, si elle est prise en charge à un stade précoce, peut voir sa progression ralentie, ce qui permet de préserver une meilleure qualité de vie pour les patients.

Un dialogue ouvert pour une meilleure prise en charge de la DMLA

Cette session de formation à distance est une opportunité précieuse pour les journalistes de mieux comprendre la DMLA et d’aider à faire passer un message crucial aux populations à risque. En favorisant un dialogue ouvert entre les experts médicaux et les professionnels des médias, cet événement vise à créer une dynamique de sensibilisation nécessaire à la lutte contre les maladies oculaires en Algérie. Les organisateurs encouragent vivement la participation à cette rencontre afin d’amplifier la portée des messages de prévention et d’information sur la DMLA. En informant le public, les médias peuvent jouer un rôle clé dans la prévention et la gestion de cette maladie qui continue d’affecter des millions de personnes à travers le monde.

Par Mohamed Tahar Aissani

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