Cash assurance : La Gestion des risques majeurs à l’ordre du jour à Annaba

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Selon des informations diffusées par la Délégation Nationale à la Sécurité Routière (DNSR) «13 501 accidents corporels survenus sur les routes algériennes au cours du premier semestre 2024 causés par, 16 776 véhicules légers, 1 434 véhicules lourds, 441 véhicules de transport en commun ainsi que  3 595 motocycles qui ont été impliqués dans ces accidents». Ainsi la Délégation nationale à la sécurité routière (DNSR) a enregistré 1.446 morts et 14.852 blessés dans des accidents de la route survenus au cours des cinq premiers mois de 2024. Un chiffre alarmant et accrocheur par les institutions concernées par la sécurité routière. Les statistiques de ladite délégation imputent ces accidents à «des conducteurs détenant des permis de conduire datant de moins de cinq ans représentant 40% dont 16%  des automobilistes sont titulaires d’un permis probatoire de moins de deux ans». Pour illustrer, le 22 avril 2024, 17 personnes ont été blessées suite au renversement d’un bus dans la wilaya de Constantine. Le lendemain à Annaba une collision entre deux bus a fait 16 blessés. Dans la nuit du 22 au 23 avril 2024, 21 personnes ont été également blessées suite au renversement d’un bus dans la wilaya de Blida. A Relizane dans l’ouest, une fille a perdu la vie après avoir été percutée par un camion. Sur un autre plan, selon le bilan annuel de la Direction générale de la Protection civile, « les routes algériennes ont enregistré 63 697 accidents en 2023. Ces mêmes statistiques situent le nombre de décès  à 1 893 et celui des blessés à 79 771. L’un des accidents les plus meurtriers de l’année est survenu en juillet dans la commune de Tamanrasset, au sud du pays. Une collision entre un véhicule utilitaire et un bus a entraîné la mort de 34 personnes». Cependant si l’on rajoute les blessés de 2023 à ceux de 2024 soit 94 623 blessés un chiffre qui est plus ou moins égal à celui des ghazaouis sous les bombes des sionistes nuits et jours et qui s’élève malheureusement à ce jour à 99 637 victimes. L’écart n’est pas loin mais nous éclaire sur la similitude des deux guerres meurtrières. La route cette hécatombe est donc devenue très meurtrière ces derniers temps et selon notre source  énoncée plus haut « la hausse du nombre d’accidents causés par les transports en commun et les poids lourds est attribuée à plusieurs facteurs dont la fatigue des conducteurs souvent soumis à des horaires de travail longs et irréguliers ainsi qu’au manque d’entretien des véhicules, à l’excès de vitesse… ». Nonobstant les dégâts matériels et les pertes humaines, ces accidents ont des répercussions sur de nombreuses institutions à commencer par la protection civile, les services de sécurité, les institutions de santé, les sociétés d’assurance ainsi que les désagréments causés aux usagers de la route sans pour autant oublier les malheurs des familles des victimes, sans oublier les  lenteurs interminables des procédures judiciaires en cas de poursuites.

Qu’en est-il de la gestion des risques naturels

Un autre aspect est actuellement à l’ordre du jour et dont les conséquences sont presque les mêmes, ce sont les grands risques  naturels et ceux causés par des tiers qui causent trop de dégâts à l’environnement, aux personnes et aux biens publics et privés. A titre d’exemple nous citons deux cas de figure qui se sont passés à Béchar : L’inondation et l’effondrement de l’immeuble de la cité des 770 logements. Deux cas qui ont eu de graves conséquences formalisées par des pertes humaines et des dégâts matériels importants. En l’absence d’assurance les citoyens concernés se voient imputés d’une procédure qui aurait pu être à leur avantage en atténuant un tant soit peut leurs pertes significatives. Cet aspect des choses est aujourd’hui, pris en charge par la CASH Assurance qui vient à point nommé par l’organisation d’un séminaire à l’initiative de la direction générale sous le thème «l’assurance un levier de résilience et d’accompagnement économique». La cérémonie d’ouverture sera effectuée par Mme Belhouchet  Widad Présidente Directrice Générale  de CASH Assurance et donnera un aperçu sur le rôle et l’objectif  de cette manifestation qui regroupera ce mercredi 23 octobre 2024 des dizaines d’entreprises participantes au niveau de l’hôtel Shératon à Annaba où des intervenants de diverses spécialités feront leurs entrées à l’effet de vulgariser certains concepts utiles plus que nécessaires pour la gestion de ces grands risques qui prennent l’allure de phénomènes naturels imprévisibles. C’est ainsi que le Directeur  Régional d’Annaba Smaali Abdelaziz prendra la parole pour traiter le sujet relatif aux «solutions d’assurance face au défi climatique » précédé par Djamel Eddine Djebarra directeur incendie et risques annexes qui mettra en exergue l’importance de l’assurance dans la gestion des risques. La suite sera consacrée à un débat ouvert et sera suivi par l’intervention de Mmes Rosa Bakor et Tassadite Nehab toutes deux directrices à CASH sur l’assurance des risques de transport et d’automobiles et la journée sera ponctuée par un débat général. Ainsi s’achèvera la journée de sensibilisations aux risques majeurs qui menacent le pays.

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