Plus de 9% affichés en octobre. Ce taux élevé n’est pas prêt d’infléchir. Avec un recul assumé des importations de plusieurs produits à la consommation et l’insuffisance de la production nationale, il fallait s’y attendre. Par ailleurs il existe aujourd’hui une flambée des prix des produits à la consommation à l’échelle mondiale, ce qui n’arrange pas les choses. En Algérie le gouvernement a fait le choix de l’austérité budgétaire. Il veut préserver et augmenter nos réserves de change qui commencent à gonfler pas comme on l’espérait mais modérément. Ce n’est pas tout l’exécutif veut que l’Algérie exporte ses produits agricoles et agro-alimentaires. Forcément cela se répercutera sur la globalité de la production nationale et l’offre réduite face à une demande considérable crée bien évidemment de l’inflation ; Pour une année ou deux il faudra faire avec. Avons-nous le choix ?